C’est il y a 2500 ans qu’en Grèce Antique, Hippocrate prônait un discours avant-gardiste sur le lien avéré entre l’ alimentation et la santé. Père de la médecine, il était aussi un précurseur de la diététique, en présentant l’ alimentation, la nutrition et l’hygiène comme des vecteurs de bonne santé.

Quand la société a un impact sur la santé

Sédentarité, manque de temps, contraintes professionnelles… Nos modes de vie et nos habitudes alimentaires ont profondément évolué au cours de ces dernières décennies. Ces changements ont des conséquences sur l’état de santé de la population française avec l’augmentation de la prévalence de maladies métaboliques telles que l’obésité, le diabète, et les maladies cardiovasculaires. En France, 32 % de la population adulte est en surpoids et 15 % de la population adulte est obèse1.

Une alimentation, facteur de santé avéré

Le PNNS s’articule autour de 4 objectifs majeurs :

  • Réduire le surpoids et l’obésité dans la population
  • Augmenter l’activité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges
  • Améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels, notamment chez les populations à risque (population défavorisée …)
  • Réduire la prévalence de pathologies nutritionnelles (diabète, maladies cardio-vasculaires…)

Ce plan axe ainsi ses recommandations autour de 7 grands repères alimentaires principaux :

  • 5 fruits et légumes par jour
  • 3 produits laitiers
  • Des féculents à chaque repas, selon son appétit
  • 1 à 2 portions de viande par jour
  • Limiter les produits gras,  les produits sucrés et le sel
  • De l’eau à volonté
  • Et enfin pratiquer 30 minutes d’activité physique par jour

Ces mesures claires, simples et compréhensibles permettent à chacun de tendre vers un meilleur équilibre nutritionnel en permettant un apport optimum en fibres,  vitamines et minéraux. L’adoption de nouvelles habitudes hygiéno-diététiques peut se faire progressivement et reste bénéfique à tous les âges !

Une alimentation source de plaisir !

L’alimentation est ancrée dans les traditions françaises, comme un moment de convivialité et de plaisir. Ces traditions ne doivent pas être perturbées par la mise en place de nouvelles habitudes alimentaires. Fixez-vous un objectif à la fois, par exemple en commençant par augmenter votre consommation de légumes.

Gardez à l’esprit que modifier ses habitudes alimentaires, c’est faire évoluer le contenu de son assiette mais c’est aussi adopter une attitude différente au cours des repas en étant à l’écoute de ses besoins et des signes de rassasiement que nous adresse notre corps.

En adoptant une alimentation variée et équilibrée, vous découvrirez bientôt le plaisir d’influer positivement sur votre état de santé.

Sources

1 Inserm et Cnamts. Cohorte Constances. 2016

2 Santé publique France. Programme National Nutrition Santé, PNNS. 2001-2005